Costa Rica Stage 6

Etienne Samson dans l’échappée

22/12/2013

Etienne Samson participe présentement à la Vuelta Costa Rica avec l’équipe composite 1% For the planet.

 

Étape 6, Santa Cruz à San Ramon, 175 kilomètres, dont les derniers 40 km en montée. Le départ a été assez rapide, sans contrôle neutre. J’avais l’intention de m’échapper, question de prendre de l’avance avant les côtes de fin d’étape.

5 kilomètres après le départ, un groupe s’est formé à l’avant. J’ai attendu de voir si quelqu’un faisait la jonction, n’ayant évidemment pas les jambes pour démarrer la manoeuvre. Un des Russes a tenté le coup, je l’ai donc suivi, j’ai pris un relais, puis nous voilà dans le groupe d’échappée. Le groupe était volumineux, au moins 15 coureurs. Pendant une quarantaine de kilomètres, tout le monde attaquait pour former un plus petit groupe. Un de mes coéquipiers, Gavriel, était aussi dans le groupe. Nous nous sommes contentés de boucher les trous et d’assurer notre place. Après les 40 kilomètres, nous avions 1min 30sec d’avance. Nous avons motivé les troupes à rouler, tout en prêchant par l’exemple avec nos relais. Après 60 kilomètres, l’écart avec le peloton était de 6min 20sec. Personne ne nous avais mis au courant, mais Jean-Michel était en train de faire la jonction. Il nous a rejoint avec deux autres gars. L’écart a augmenté à 11 minutes.

Notre groupe était trop gros pour être fonctionnel, tout le monde attaquait de partout. J’ai fini par décrocher après une centaine de kilomètres. J’ai continué mon chemin tranquillement, pour essayer de récupérer avant la montagne. Le peloton m’a repris juste avant les côtes. Il était tout étiré pendant que l’équipe du maillot jaune, JPS, chassait. Nous sommes arrivés au pied des côtes, je n’ai même pas essayé de suivre les leaders et j’ai pris mon rythme. J’ai pris place dans le gruppetto jusqu’au sommet, bien confortable dans les délais.

Pendant ce temps, le maillot jaune a repris les survivants de l’échappée, qui avait commencé l’ascension avec 12 minutes d’avance (non, ce n’est pas très humain comme performance). Jean-Michel a fini 4e malgré tout, étant toujours avec les survivants de l’échappée lorsque le leader les a repris à 2 kilomètres de la ligne.

J’aurai essayé !

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